24 mai 2007

5X5 = Bibliothèque Idéale

Bon ben on y va...

=> Les cinq livres de mon enfance :

(Avant 10 ans...)

- Le Tour du Monde en 80 jours de Jules Verne
- Les lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet
- Verdun, une vieille collection à mon Grand Père
- Stalingrad, même collection...
- L'étalon noir, Bibliothèque Verte

Sans oublier les "J'aime Lire" et énormément de Bandes Dessinées


=> Les Cinq écrivains que je lirais et relirais encore :

- Albert CAMUS
- Alexandre DUMAS
- George ORWELL
- Charles André JULLIEN
- Tahar FAZAA


=> Les Cinq Musiciens ou Groupe de musique qui m’on fait caresser le sublime :

(Pas très poètes, séquelle de mon anticipé de français...)

- The Beatles
- Pink Floyd
- Led Zeppelin
- Om Kalthoum
- Faïrouz


=> Les cinq écrivains que je ne lirais plus :

Tout ceux que j’ai eu à "étudier" pour le Bac!
Flaubert, Zola etc...


=> Les cinq écrivains que je n'ai pas lu mais que j'aimerais lire:

- Friedrich Nietzsche
- Bartolomeo De Las Casas
- Victor Hugo


=> Les cinq livres que j'emporterais sur une île déserte:

- L'Illiade et l'Odyssée de Homère
- L'Homme Révolté d'Albert Camus
- Le Monde de Sophie de Jostein Gaarder
- Journal Palestinien de Rachid Boudjedra
- Un Tahar Fazaa quelconque

Libellés : , ,

6 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Je suis vraiment malheureux car je n'ai pas trouvé,parmi tes livres ,mes deux livres préférés.

13:57  
Blogger Elyes said...

Si je pars dans une île déserte c'est pour laisser les malheurs du monde là ou il sont donc:
Pas de Torah
Pas de Bibles
Pas de Coran

15:03  
Blogger mahéva said...

Pour moi, parmi les livres qui ont le plus compté dans mon évolution sont justement ceux du bac avec اللزوميات و رسالة الغفران للمعري و السد للمسعدي
Et même s'il y en a d'autres qui m'ont beaucoup marquée, je ne pourrai pas dire que je ne les lirai plus.

20:16  
Blogger Elyes said...

En fait tout dépend de comment le livre est "traité"...

Ce qui m'a dégoûté c'est cette propension qu'ont les ronds de cuir de l'Education Nationale à nous "imposer" un pseudo analyse d'un livre, texte, poème...

Comme ce Professeur qui, à l'oral du bac, a affirmé, sans rire, à un candidat, qu'UBU ROI est une dénonciation du Fascisme...
Un bel anachronisme de plus 20 ans!!

Et puis il y a un côté subjectif, l'écriture du XIXème siècle ne m'a jamais vraiment attirée (Balzac and co.).
Ce qui, ma foi, est assez gênant lorsqu'on étudie dans le système Français! :))

10:05  
Anonymous Anonyme said...

La tu exageres Elyes, je suis certaine qu'avant de partir sur une ile deserte tu t'abonnerait a l'equipe et que tu la ferait parvenir par mouette voyageuse...

15:41  
Anonymous Anonyme said...

Pour palier à ce manque,voici des extraits de la "Très brève relation de la destruction des Indes" de Bartolomé de Las Casas*: " Comme nous l'avons dit, l'île Espagnole (Hispaniola) est la première où les chrétiens sont entrés et où commencèrent les grands ravages et les grandes destructions de ces peuples; la première qu'ils ont détruite et dépeuplée. Ils ont commencé par prendre aux Indiens leurs femmes et leurs enfants pour s'en servir et en faire mauvais usage, et par manger leur nourriture qui venait de leur sueur et de leur travail; ils ne se contentaient pas de ce que les Indiens leur donnaient de bon gré, chacun suivant ses possibilités; celles-ci sont maigres, car ils ne possèdent généralement pas plus que ce dont ils ont besoin d'ordinaire, et qu'ils produisent avec peu d'effort; ce qui suffit à trois familles de dix personnes chacune pour un mois, un chrétien le mange et le détruit en un jour. Devant tant d'autres violences et vexations, les Indiens commencèrent à comprendre que ces hommes ne devaient pas être venus du ciel..."
"Ils embrochaient sur une épée des enfants avec leur mères et tous ceux qui se trouvaient devant eux. Ils faisaient de longues potences où les pieds touchaient presque terre et par groupes de treize, pour honorer et révérer notre Rédempteur et les douze apôtres; ils y mettaient le feu et les brûlaient vifs. D'autres leur attachaient tout le corps dans de la paille sèche et y mettaient le feu; c'est ainsi qu'ils les brûlaient. A d'autres et à tous ceux qu'ils voulaient prendre en vie ils coupaient les deux mains, et les mains leur pendaient; et ils leur disaient: << Allez porter les lettres>>, ce qui signifiait d'aller porter la nouvelle à ceux qui s'étaient enfuis dans les forêts. C'est ainsi qu'ils tuaient généralement les seigneurs et les nobles; ils faisaient un gril de baguettes sur des fourches, ils les y attachaient et mettaient dessous un feu doux, pour que peu à peu, dans les hurlements que provoquaient ces tortures horribles, ils rendent l'âme. J'ai vu une fois brûler sur les grils quatre ou cinq seigneurs important (et je crois même qu'il y avait deux ou trois paires de grils où d'autres brûlaient). Comme ils poussaient de grands cris et qu'ils faisaient pitié au capitaine, ou bien qu'ils l'empêchaient de dormir, celui-ci ordonna de les noyer; et l'alguazil, qui était pire que le bourreau qui les brûlait (et je sais comment il s'appelait; j'ai même connu sa famille à Séville), n'a pas voulu les noyer; il leur a d'abord mis de ses propres mains des morceaux de bois dans la bouche pour qu'ils ne fassent pas de bruit, puis il a attisé le feu pour qu'ils rôtissent lentement, comme il le voulait..."
"Le soin qu'ils prirent des Indiens fut d'envoyer les hommes dans les mines pour en tirer de l'or, ce qui est un travail intolérable; quant aux femmes, ils les plaçaient aux champs, dans des fermes, pour qu'elles labourent et cultivent la terre, ce qui est un travail d'hommes très solides et rudes. Ils ne donnaient à manger aux uns et aux autres que des herbes et des aliments sans consistance; le lait séchait dans les seins des femmes accouchées et tous les bébés moururent donc très vite. Comme les maris étaient éloignés et ne voyaient jamais leurs femmes, la procréation cessa. Les hommes moururent dans les mines d'épuisement et de faim, et les femmes dans les fermes pour les mêmes raisons... Dire les coups de fouet, de bâtons, les soufflets, les coups de poings, les injures et mille autres tourments que les chrétiens leur infligeaient quand ils travaillaient, il faudrait beaucoup de temps et de papier; on n'arriverait pas à le dire et les hommes en seraient épouvantés."
"Les Espagnols plongent les Indiens dans la mer par trois, quatre ou cinq brasses de fond, du matin au coucher du soleil; ils sont toujours sous l'eau, nageant sans respirer, arrachant les huîtres où vivent les perles. Ils ressortent avec des petits filets pleins d'huîtres pour respirer; un bourreau espagnol se tient dans un canot ou dans une barque, et si les pêcheurs se reposent trop longtemps, il leur donne des coups de poings et les rejette à l'eau en les prenant par les cheveux pour qu'ils retournent pêcher."

11:54  

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